Les règles, quoi de plus naturel ?
Invariablement (en dehors des périodes de grossesse, bien sûr), à chaque cycle, le bal de nos hormones sexuelles (estrogènes puis progestérone) se déroule et nous ramène immanquablement au même point : le début des règles qui marque le début d’un nouveau cycle. Le cycle menstruel dure en moyenne 28 jours, mais peut être plus ou moins long selon les femmes et selon les mois (de 21 à 42 jours selon les cas). Chaque mois, l’objectif de ces sécrétions hormonales est de préparer la muqueuse utérine à accueillir l'oeuf issu de la rencontre d’un ovule et d’un spermatozoïde. Si la fécondation n’a pas lieu, le taux de progestérone chute et la couche superficielle de l’utérus (l’endomètre), gorgée de sang, est éliminée. : du sang et des fragments de tissus s’écoulent. Ce sont les règles. Elles durent de 2 à 6 jours.
Saignements trop abondants que faire quand ça devient génant ?
Chez certaines, la période des règles tourne au cauchemar, tant les pertes sont importantes. Impossible d’envisager quoique ce soit sans prendre de nombreuses précautions pour éviter que "ça déborde". Les règles hémorragiques sont très pénibles à vivre. Elles peuvent même générer une véritable angoisse d’accomplir des tâches de la vie courante, comme les courses, sans parler du sport, bien évidemment. ! On parle de ménorragie lorsque le saignement est particulièrement abondant et prolongé lors des règles (plus de 7 jours), ce qui peut entraîner une anémie, et une baisse des ressources en fer dont la manifestation principale est la fatigue. Le plus souvent, il s’agit d’un dérèglement hormonal, ou de lésions situées dans l’utérus. La présence d’un stérilet peut également être en cause.
Douleurs : non ce n’est pas normal de souffrir !
Des crampes au niveau du ventre, des douleurs dans le bas du dos, accompagnées d’une grande fatigue, de maux de tête, et parfois de nausées ou de diarrhées, les règles peuvent s’accompagner, surtout le premier et le deuxième jour, de symptômes parfois invalidants. Si tel est votre cas depuis toujours, ou depuis peu, ce n’est peut-être pas une fatalité. Aujourd’hui, les règles douloureuses sont reconnues et traitées. Votre gynécologue tentera de déterminer l’origine de ces douleurs pour mieux les combattre. Si vos règles vous font souffrir alors que pendant des années, vous n’aviez pas à vous plaindre, il convient d’en rechercher activement la cause. Car il existe sûrement une raison médicale surtout si la douleur est importante. Citons l’endométriose, qui est la présence anormale de cellules de l’endomètre, en dehors de l’utérus, ou bien une maladie des ovaires ou encore un rétrécissement du canal cervical. En tout état de cause, rappelez-vous qu’il n’est pas nécessaire ou normal de souffrir pendant les règles et que votre médecin est là pour trouver des solutions.
Absence de règles : soyez vigilantes
Bien sûr, la grossesse est la première cause à laquelle il faut penser si vos règles tardent à se manifester. Surtout si d’habitude, vous êtes réglée comme du papier à musique. Par ailleurs, il arrive que les règles disparaissent pendant un certain temps (de quelques semaines à plusieurs mois) si vous avez arrêté la pilule. Mais d’autres facteurs sont parfois en cause : des troubles psychologiques comme une dépression ou un stress peuvent perturber votre cycle et retarder l’arrivée des règles, de même au début d’un régime alimentaire amaigrissant. Enfin, notons que la disparition des règles (aménorrhée) est un des symptômes de l’anorexie mentale, qui frappe surtout les jeunes filles. Toute modification du rythme habituel des règles, justifie une consultation médicale.
Des signes avant-coureurs dont on pourrait se passer
Les femmes sont cycliques, les mauvaises langues masculines diront cyclothymiques. Vous avez sûrement remarqué, quelques jours avant la survenue des règles, certains signes, et pas des plus agréables, vous rappellent où vous en êtes dans votre cycle. Chaque mois, c’est pareil, vous vous sentez gonflée : des seins qui deviennent douloureux, un visage enflé et une prise de poids, dus à une rétention d’eau. Et si c’était tout ! Mais en plus, votre humeur n’est pas des plus optimistes : vous vous surprenez à perdre vite patience, vous vous sentez sans énergie, et même un peu déprimée. Ce n’est pas le moment de vous en demander trop. L’ensemble de ces manifestations physiques et psychologiques est appelé syndrome prémenstruel et affecte plus de la moitié des femmes. Sa cause n’est pas encore bien connue, mais elle est sûrement liée à la variation hormonale. Même s’il n’existe pas vraiment de traitement médicamenteux à proprement parler, l’ampleur des symptômes peut être réduite grâce à des mesures d’hygiène et de diététique. Pour soulager les tensions, et calmer vos sautes d’humeur, veillez à vous relaxer, en pratiquant un sport régulier, comme la marche ou la natation par exemple. Evitez les excitants comme l’alcool, le café, le thé. Et veillez à ne pas trop consommer de sel pour réduire la rétention d’eau. Par Mickaëlle Bensoussan
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