La différence entre la somme que payé le patient pour se soigner et ce qui lui est remboursé par la Sécurité sociale se creuse de plus en plus. Les mutuelles et autres sociétés d’assurances sont justement là pour compléter la prise en charge des caisses primaires. Jusqu’ici, les remboursements de la Sécurité sociale et des mutuelles santé pouvaient couvrir intégralement la dépense de santé. Or, la réforme de l’assurance maladie modifie la donne.
En adhérent à une mutuelle santé vous beneficiez d’ un remboursement complémentaire.
La Sécurité sociale prend en partie en charge les dépenses de santé: de 30 à 75 % selon le type d’actes (consultations médicales, actes infirmiers, médicaments.. .). Ce pourcentage est appliqué sur un tarif correspondant à la base de remboursement. Le différentiel (de 25 à 70 %), nommé ticket modérateur, reste à la charge du patient comme la partie de la facture qui dépasse la valeur de la base de remboursement (dépassements d’honoraires parfois demandé par les médecins conventionnés « honoraires libres» par exemple).
Dans certains cas, le taux de prise en charge de la Sécurité sociale peut atteindre 100 %, notamment en cas de maladie de longue durée .
Le patient ne supporte alors que la part de la dépense supérieure au tarif de remboursement.
Traditionnellement, les mutuelles santé ou complementaires santé couvrent le ticket modérateur et, selon le contrat souscrit, tout ou partie des dépassements d’honoraires.