Ça y est ! Vous êtes décidée ! Vous avez étudié votre activité, mené des études de marché, analysé votre situation financière. Vous êtes prête à vous lancer en tant que travailleur indépendant. Mais que vous travailliez à domicile ou louiez un local pour vos activités, vous devrez choisir une forme juridique pour votre activité. Les types de statuts Ne prenez pas cette décision à la légère ! Il existe divers statuts, ayant chacun des avantages et des inconvénients. Voici un aperçu des trois principales formes sociales d’entreprises. L’entreprise individuelle (EI) est la forme juridique la plus utilisée par les travailleurs indépendants étant donné qu’elle ne nécessite pas d’apport initial et qu’aucun associé n’est nécessaire. L’EI est très répandue chez les artisans, les commerçants et les professions libérales. Le principal inconvénient est que vous engagez vos biens propres, ce qui peut être dangereux en cas de faillite. Pour éviter cela, vous pouvez opter pour l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) , qui requiert néanmoins un capital initial de 7 500 euros. L’EURL est l’équivalent d’une société à responsabilité limitée (SARL). En cas de problèmes financiers, seul le capital de l’entreprise est engagé et non vos biens personnels. Enfin, si vous possédez un certain capital (37 878 euros), vous pourrez former une société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU). Son intérêt principal réside dans la simplicité et la souplesse de son fonctionnement. Cas particuliers : les services immatériels Si vous exercez une prestation de services immatériels, (conseil en communication, consultant, etc.), aucune structure n’est exigible. Selon votre situation, vous pourrez opter pour le portage salarial. Vous signez une convention d’adhésion et un contrat de travail avec la société de portage. Ensuite, vous assurez seule vos prestations et vos actions commerciales. Mais c’est la société de portage qui facture vos clients, qui vous paye et qui se charge de toutes les déclarations fiscales et sociales vous concernant. Vous continuez à avoir les avantages d’un salarié sans avoir d’employeur ! Se faire conseiller Avant d’opter pour un statut particulier, demandez des conseils auprès d’un spécialiste. Celui-ci pourra examiner les avantages et inconvénients de chacun des statuts, déterminer celui qui correspond le mieux à votre profil et ses conséquences sur votre statut fiscal et social, etc. Renseignez-vous auprès de la chambre de commerce et d’industrie de votre département. Par Christelle Célarié Pour en savoir plus Devenir travailleur indépendant http://www.lerucher.com/dossiers/1001/info2.asp?from=info