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Le Comité contre l’esclavage moderne (2)

Protéger les femmes et les enfants de l’esclavage domestique Des heures de ménage qui n’en finissent pas, des conditions de vie déplorables, et, bien sûr, pas de salaire… L’esclavage existe parfois à quelques portes de chez soi. C’est pour lutter contre cette forme contemporaine de servitude domestique que deux journalistes ont créé, en mars 1994 à Paris, le Comité contre l’esclavage moderne (CCEM). A leurs côtés, des juristes, des médecins, des travailleurs sociaux, mais aussi des étudiants et des retraités, soit au total huit permanents et une vingtaine de bénévoles. Depuis 1999, le Comité mène également des actions à l’échelle européenne après avoir ouvert des antennes en Belgique, en Espagne et en Italie. Que signifie être esclave domestique ? Pour les victimes, en majorité des jeunes femmes originaires des pays en voie de développement, cela commence souvent par la confiscation des papiers d’identité et l’interdiction d’envoyer du courrier ou de recevoir des appels téléphoniques. Cette rupture des liens avec la famille va de pair avec un isolement culturel ; la plupart d’entre elles ne connaissent pas suffisamment la langue française, ni les lois qui pourraient les protéger. A cela s’ajoutent des horaires de travail démentiels, un logement précaire, peu de nourriture, pas de congés ni de salaire… quand ce ne sont pas des mauvais traitements. Quel moyens pour le CCEM ? Pour se faire entendre, le CCEM alerte régulièrement l’opinion publique et les médias en recueillant et en diffusant des témoignages de victimes de l’esclavage domestique. L’objectif est également de mobiliser les autorités pour faire avancer la législation et faire valoir le statut d’esclave domestique, qui juridiquement a bien du mal à être reconnu… l’esclavage ayant été aboli voilà maintenant plus de 150 ans en France. Les cas d’esclavage domestique sont en général signalés par des voisins. Il s’agit alors pour le Comité de libérer les victimes séquestrées, puis de leur apporter aide et soutien à court terme, mais également un suivi sur le long terme. Une intervention du CCEM débouche en effet sur une action en justice qui peut durer plusieurs mois. Le Comité prend alors en charge le logement des victimes, facilite leurs démarches administratives, propose des formations et des cours d’alphabétisation en vue de contribuer à leur réinsertion et à la reconquête de leur autonomie. par Isabelle Vazquez

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